Le théâtre dans le théâtre est un procédé qui traverse les époques et les genres dramatiques. Il repose sur une mise en abyme : dans la pièce représentée, les personnages jouent une pièce de théâtre. Ce procédé, qui entretient une confusion entre fiction et réalité, fait l’objet de traitements très divers qui interrogent les fonctions du théâtre, ainsi que les rapports entre le réel et sa représentation.
Liste des pièces de Jean-Pierre Martinez relevant de ce genre :
Un dramaturge au bout du rouleau reçoit une journaliste pour une interview qui pourrait relancer sa carrière. Mais au théâtre les apparences sont parfois trompeuses…
Un théâtre peut aussi être le lieu où se déroulent de drôles d’histoires ayant pour thème… le théâtre lui-même. 30 scènes très brèves d’une page au maximum.
Trois personnes qui ne se connaissent pas sont convoquées pour participer à un jury populaire. C’est en tout cas ce qu’on leur a dit. Mais le lieu où on les a réunis n’est pas un tribunal. Ils apprennent qu’ils sont là pour décider ensemble comment gérer les conséquences d’une catastrophe inévitable qui doit frapper le monde dans un futur très proche. Les opinions divergent, et de nombreux rebondissements viennent relancer le débat. Tout au long de ce spectacle immersif, le public sera appelé à exprimer aussi son avis pour les aiguiller dans leurs choix, afin qu’ils prennent la meilleure décision possible pour faire face à la pire des situations imaginables.
Le Retable des merveilles est l’un des huit intermèdes écrits par Cervantès. Afin de remettre en lumière cette œuvre injustement oubliée et très peu jouée, cet ouvrage en propose une nouvelle traduction modernisée, pour rendre l’argument plus universel, et une adaptation plus théâtrale, afin de faciliter la mise en scène. À lui seul, l’intermède de Cervantès est un texte très court, destiné à être joué en entracte. Cependant, dans la mesure où il convoque à la fois la musique et la danse, il peut donner lieu à la création de nombreux tableaux susceptibles d’enrichir le spectacle. Pour étoffer encore la proposition théâtrale, cette œuvre est précédée d’un prologue intégrant une adaptation du Conte de Don Juan Manuel (inclus dans son recueil Le Comte Lucanor) dont Cervantès s’est inspiré pour composer son intermède. Elle est suivie d’un épilogue, qui est une adaptation du célèbre épisode des moulins dans Don Quichotte.
Dans un pays sous la coupe d’un tyran, alors que la contestation gronde et que la répression fait rage, un médecin et un prêtre s’affrontent sur la question de savoir si le devoir sacré de leurs fonctions respectives prime ou non sur celui des citoyens qu’ils sont aussi l’un comme l’autre. L’enjeu n’étant rien moins que la vie ou la mort du dictateur et par conséquent le maintien du régime ou l’accélération de sa chute…
Une troupe de comédiens s’apprête à entrer en scène pour un spectacle sur les dernières heures de la vie de Molière. Rien n’est prêt et les difficultés s’accumulent. Jusqu’au vol de la recette du jour… Faut-il annuler la représentation en précipitant ainsi la ruine de ce théâtre au bord de la faillite, ou bien jouer coûte que coûte ?
Alex écrit des comédies pour le théâtre... qui à ce jour n’intéressent personne. Il envisage d’abandonner sa carrière de dramaturge pour chercher un vrai boulot... C’est alors qu’il reçoit un appel d’une célèbre productrice parisienne. Elle vient de lire sa dernière pièce et veut absolument la monter. L’occasion pour Alex de voir son talent reconnu ! Enthousiaste et pressée, elle s’apprête à débarquer chez lui afin qu’il signe un contrat d’exclusivité. Mais ce coup de fil inespéré est aussitôt suivi d’un autre. Fred, le copain d’Alex, qui détient déjà les droits de la pièce, lui annonce qu’il va enfin la monter. Il a investi toutes ses économies dans la location d’un petit théâtre. Comment faire en sorte que ce « loser » sympathique abandonne son projet sans que cela passe pour une trahison de la part de son meilleur ami ?
En un lieu clos mystérieux, qui pourrait être un asile de fous... ou encore le théâtre du monde, sont détenus quelques parias ayant perdu la Foi. La Foi en Dieu, mais aussi la croyance en tous les principes sur lesquels repose notre société. Et si le créateur lui-même ne croyait plus en sa création ? Il est urgent de remotiver ces incrédules avant qu’un scepticisme contagieux n’entraîne l’effondrement général du système...
Vincent et Antoine sont deux comédiens, autrefois amis, qui ne se sont pas vus depuis des années. Au fil du temps, leur amitié s’est muée en une rivalité à la fois professionnelle et amoureuse. L’un a donné rendez-vous à l’autre sur la scène d’un théâtre pour renouer le fil de cette amitié qui s’en est allée avec leur jeunesse. Cette tentative de réconciliation tournera au règlement de comptes, avant de déboucher peut-être sur un projet inattendu.
Quatre personnes qui ne se connaissent pas se retrouvent malgré elles placées en quarantaine dans ce qui s’avère être un théâtre désaffecté. Derrière une vitre imaginaire, des gens (les spectateurs) les observent. Les présumés malades s’interrogent. Par quel virus auraient-ils bien pu être contaminés ? Que risquent-ils exactement ? Quand et comment tout cela va-t-il se terminer ? On comprend peu à peu que ce huis-clos se situe dans un futur proche où Big Brother règne en maître, et que la raison de cette quarantaine n’est peut-être pas strictement médicale.
Juste avant les trois coups, les comédiens répètent une dernière fois. Mais un événement inattendu vient compromettre le début du spectacle. Une joyeuse farce sur le petit monde du théâtre…
Sept ans ont passé depuis la fermeture de tous les théâtres en raison de la crise sanitaire. Trois comédiens présumés arrivent sur scène pour un casting. À moins qu’il ne s’agisse d’une lecture publique. Ou même de la première du spectacle… Le problème c’est qu’ils n’ont pas le texte de la pièce. L’auteur ne l’a pas encore écrite. Il va falloir improviser…
Pour Fred et Sam, cette première participation au Festival d’Avignon est un rêve qui se réalise enfin. Mais à Avignon, les rêves tournent parfois au cauchemar. Dès après la première, une critique assassine vient dissuader le public d’assister à ce spectacle déjà bien mal parti. Au bord du naufrage, à leurs risques et périls, ces deux loosers sympathiques vont opter pour une solution très radicale… Un hommage à tous ces comédiens de l’ombre en quête d’un peu de lumière, et un éloge de l’échec lorsqu’il est magnifié par la passion…