
Les hauts et les bas de la noble profession d’acteur, à travers une quinzaine de saynètes mettant en relief de façon humoristique les travers de ce qui pourrait aussi être considéré comme le plus vieux métier du monde.
1 – Alimentaire
2 – Un baiser de cinéma
3 – Distribution des rôles
4 – Direction d’acteurs
5 – Cadavre exquis
6 – Secrets de stars
7 – Mort de peur
8 – Figuration
9 – Revanche
10 – Rappel
11 – Silence, on tourne !
12 – Une tête d’assassin
13 – Version originale
14 – You talkin’ to me ?
15 – Clap de fin
Distribution : 15 saynètes pour 2 comédiens (homme ou femme)
Pièce mise en ligne en avril 2025
Traductions disponibles :
en anglais : Backstage Bits, traduit par Jean-Pierre Martinez
en espagnol : Entre Bastidores, traduit par Jean-Pierre Martinez
en portugais : Entre Bastidores, traduit par Jean-Pierre Martinez
Ouvrage paru aux Editions La Comédiathèque
ISBN 978-2-38602-325-5
Avril 2025
70 pages ; 18 x 12 cm ; broché.
Prix TTC : 12,00 €
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Résumé détaillé
Dans ce recueil composé de quinze courtes scènes, Jean-Pierre Martinez nous emmène dans les coulisses du monde du spectacle, avec un humour à la fois grinçant, tendre et lucide. Comédiens désœuvrés, agents débordés, réalisateurs absents, figurants désabusés, spectateurs sans réaction, et même intelligences artificielles futures… tous les personnages incarnent, chacun à leur manière, les contradictions, les espoirs et les absurdités du métier de comédien.
Entre répétitions ratées, castings absurdes, prises interminables et faux rappels, chaque sketch met en lumière une facette de la réalité souvent méconnue de ceux qui vivent dans l’ombre des projecteurs. Le théâtre y apparaît à la fois comme un refuge et un miroir grossissant de notre société.
Analyse thématique et dramaturgique
1. Un hommage ironique aux métiers du spectacle
À travers ces sketches, Martinez rend hommage au monde du théâtre et du cinéma, mais avec une lucidité mordante. L’artiste n’est pas idéalisé : il est souvent en proie au doute, au ridicule, à l’inutilité. Pourtant, cette autodérision permanente révèle aussi l’amour profond de l’auteur pour cette « noble profession » qu’est celle de comédien.
2. La satire du système culturel
Les dialogues dénoncent souvent, avec humour, les aberrations de l’écosystème culturel français : les subventions douteuses, les castings opaques, la difficulté à émerger sans piston… Il y a une critique implicite du copinage et de la superficialité d’un certain monde artistique.
3. L’art comme miroir de la condition humaine
Le comédien devient un double de l’humain ordinaire, avec ses doutes, ses désirs de reconnaissance, sa peur de l’échec ou de l’oubli. Certaines scènes, comme Mort de peur ou Clap de fin, prennent une tournure presque philosophique, évoquant le temps qui passe, la mort, ou l’effacement progressif de l’artiste derrière ses rôles.
4. Le théâtre dans le théâtre
Le procédé de mise en abyme est omniprésent : les comédiens jouent souvent leur propre rôle ou un rôle dans un rôle (You talkin’ to me ?, Silence, on tourne !, Cadavre exquis…). Cette structure renforce le jeu sur l’illusion, la confusion entre l’acteur et le personnage, la frontière floue entre fiction et réalité.
5. Le comique de situation et de répétition
Le style de Martinez repose sur des dialogues vifs, un rythme soutenu et une mécanique bien huilée du comique : absurdité des situations, décalages, quiproquos, fausses improvisations… Tout cela donne à l’ensemble un ton léger et mordant, à la fois proche du théâtre de boulevard et du comique contemporain à la Raymond Devos ou Woody Allen.
6. Un recueil pour jouer et réfléchir
Si l’ensemble peut être joué sur scène avec brio (chacune des saynètes étant autonome et offrant une grande liberté de jeu), ce recueil peut aussi se lire comme un essai satirique sur le théâtre, ses coulisses et ses dérives. C’est un matériau idéal pour les ateliers de théâtre, les troupes amateurs ou les professionnels en quête de textes courts à fort potentiel comique et critique.